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Benestar i pobresa en els fonaments econòmics de l' Islam : una reflexió econòmica de l' almoina religiosa
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Autor: Josep Antoni Ybarra. Universitat d'Alacant.
Publicación: Biblioteca Virtual Miguel de Cervantes, Alicante 2008
Edición digital a partir de Sharq Al-Andalus, núm. 10-11 (1993-1994), Alicante, Universidad, Departamento de Literatura Española, pp. 777-815.
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LE GRAND VIDE DE JOSEPH SCHUMPETER. Brève histoire de la pensée économique en Islam. Omar OKALAY Ed. Wallada 1991.
Omar OKALAY entreprend dans cet essai de corriger une terrible erreur. Lecteur avisé, il a parcouru l’encyclopédique « Histoire de l’analyse économique », 1500 pages de Joseph SCHUMPETER, qui retracent la pensée économique depuis l’Antiquité grecque jusqu’au 20e siècle. A son grand étonnement, il découvre que la pensée économique sombre, entre Tacite - 2e siècle après JC – et Saint Thomas d’Aquin – 13e siècle – dans le vortex.
« Il y a un gène culturel qui bloque l’intelligence dès qu’il s’agit de l’Islam ».
Et l’auteur de partir de trois romans légendaires, mondialement connus, lus et relus par des générations successives, pour en extraire des clés d’analyse des mécanismes économiques, là où l’individu moyen, en Europe pour ce que j’en sais, aura surtout retenu un génie bleu sortant d’une lampe à huile dans un nuage de fumée. Sinbad le Marin, Aladin, les Milles et Une Nuits donnent à étudier les comportements dans l’environnement économique des les «self-made men» de l’Islam.
Trois chapitres captivants examinent les valeurs marchandes du monde musulman et les raisonnements économiques qui transparaissent dans ces récits. Pendant le 2e siècle de l’Hégire, en Europe subsistent à grand peine quelques commerçants dans des villes atrophiées. Omar OKALAY reconstruit à la lecture de Sindbad l’émergence d’une classe de marchands mus par leur libre arbitre, éclairés par une analyse du risque moderne et la connaissance des canaux de circulation des richesses. Deux siècles plus tard, c’est dans une société morcelée que prend place le récit d’Aladin. OKALAY dévoile le projet d’un développement conjoint du capitalisme et de la démocratie. Il trouve dans ce roman le projet de société du rêve marchand, proche du pouvoir pour lequel il aspire à la stabilité, mais défenseur du peuple dont le confort matériel est sa principale source de revenu. Dans les contes des Milles et Une Nuits, la classe marchande s’est stabilisée et se reproduit. A la veille de la prise de Bagdad, le système de traite et de crédit s’est banalisé, les risques financiers sont séparés des risques physiques. Le marchand, désormais fils de marchand, réside là où ses capitaux sont en sécurité - là où le pouvoir ordonne une société propice à son enrichissement.
La civilisation musulmane donne, bien avant l’Occident, l’exemple d’un esprit entrepreneurial qui survit à toutes les vicissitudes. AKALAY fait le lien entre ce substrat culturel et la pensée économique qui fut formulée et théorisée aux mêmes époques.
L’œuvre d’IBN AL-MUQAFFA défend les mêmes valeurs que Sinbad, celles de l’Islam naissant et triomphant du 2e siècle de l’Hégire. Son livre Kalila et Dimna propose une conception nouvelle de l’homme, fondamentalement optimiste et qui s’oppose à l’expiation perpétuelle que vivent les Chrétiens. Adam, absous, est libre de rechercher le bonheur, qui doit être spirituel et matériel. Culture et commerce, science et richesse sont étroitement imbriqués, et font appel à l’esprit d’initiative, le repli culturel comme l’avarice sont honnis.. Au-delà des « capitalistes », IBN AL-MUQAFFA tente de prévenir l’étouffement des paysans en montrant l’utilité d’une réforme fiscale visant la mise en œuvre d’un système transparent, au service de l’activité économique. Ses conseils sont adressés dans la Risala au calife Abu Djafar AL-MANSUR et l’auteur disparaîtra peu après sa parution. Il laisse un témoignage de l’esprit qui anime la promotion de l’individualisme à Damas, alors qu’en ce 8e siècle de l’ère chrétienne, l’Europe connaît le « grand vide » dont parle SCHUMPETER.
Vers l’an Mil, l’Europe a vu depuis cinq siècles ses structures politiques se dissoudre, ses villes se vider, mais connaît un accroissement progressif de sa population et son agriculture amorce un saut quantitatif salutaire. Ce sont les fondements de son renouveau, tandis que la civilisation musulmane à son apogée, fille du commerce et de la culture, est pressée par le pouvoir et la rue. L’œuvre de MISKAWAYH s’inscrit dans la recherche d’un second souffle, mais les freins au développement scientifique et culturel, puis le recul démographique qui s’amorce au 5e siècle de l’Hégire, sont les signes avant coureurs du déclin. La crainte malthusienne des surplus démographiques, en particulier dans les villes, est déjà d’actualité. A cette vision pessimiste des élites s’ajoute les oraisons des soufis qui prônent l’abstinence sexuelle. Bientôt, les vitrines de la civilisation urbaine musulmane se videront à leur tour.
Avant d’aborder les conclusions de l’ouvrage sur le renouvellement des civilisations, l’œuvre d’IBN-RUSHD est l’occasion d’aborder quelques fondements théologiques de la finance, qui anticipent, là encore, les analyses des économistes du 19e siècle. Les règles religieuses sont en effet interprétées en vue d’encadrer les pratiques marchandes. De la sorte, la théologie moralise la vie économique, tout en favorisant l’efficience des marchés, en régulant les taux d’intérêt et en limitant l’aléa moral. Elle créé ainsi, en instaurant des règles éthiques partagées par tous, les conditions de la confiance indispensable à l’accroissement des échanges au moyen des chèques et des lettres de change. Le crédit est limité pour contenir l’inflation, déjà alimentée par l’abondance d’or, qui creuse les inégalités entre riches et pauvres. C’est l’inverse de l’Europe dans laquelle la pénurie de capitaux rend indispensable le développement du crédit. Si pertinente soit-elle, l’analyse d’IBN-RUSHD n’est pas reprise et enrichie par les générations qui lui succèdent. La circulation des idées ralentit parallèlement à la transmission des richesses matérielles. Comme les activités intellectuelles et économiques reculent, le monde musulman cède progressivement la place à la civilisation occidentale.
De ce rapide survol, Omar OKALAY retient trois enseignements principaux. Au premier chef, le rôle que tient la démographie dans la décadence des civilisations. Dans un parallèle avec la décadence de la civilisation gréco-romaine, il souligne à nouveau le recul démographique qui accompagne le repli culturel et le retour aux pratiques pastorales, en remplacement de l’esprit d’entreprise qui guidait tant la science que l’économie. En second lieu, c’est l’éducation qui est mobilisée au service du projet de renaissance. Le Prophète encouragea la création d’école et la diffusion de l’apprentissage des langues à Médine, elles se multiplient à partir de l’an mil en Europe, comme la vie urbaine qui frémit à nouveau. C’est là qu’OKALAY se tourne vers l’avenir, faisant état de l’optimisme qu’il voudrait voir partagé par ses compatriotes. « L’Europe comprenait 10% d’alphabétisés au 5e siècle et il lui a fallu douze siècles pour passer de 10% à 25%. Le Maroc a mis trente ans pour parcourir le même chemin. » En 1991, nombreux sont ceux qui croient que l’instruction retrouve sa place. Moins nombreux peut-être que ceux qui aujourd’hui fustigent l’échec en la matière. Rappelons qu’en 2009, 43% des Marocains de plus de 10 ans sont analphabètes, un niveau identique à celui du Liberia. Quant à l’esprit d’entreprise que loue l’auteur, on lui opposera la volonté farouche des détenteurs de pouvoir, qu’il soit économique ou politique, de préserver et consolider leur situation, pour eux et leurs descendants, plutôt que d’entrer dans une ère de changement qui pourrait les fragiliser. Ainsi l’innovation, moteur de croissance, est-elle bridée, comme l’indispensable évolution des structures organisationnelles, dans l’administration publique comme dans la sphère privée.
Revenons aux conclusions de l’auteur. L’une d’elle est remarquable : (pour le pire ou pour le meilleur ndlr) « le modèle économique qui nous régit n’a pas été importé. (…) L’économie de marché, l’économie d’entrepreneurs, fait partie de notre fonds culturel, de notre génie propre. » Elle se développe avec la science et la culture, dans un contexte juridique et politique qui lui est favorable, lui-même organisé conformément aux valeurs religieuses. Dieu, la Patrie, le Roi. Voilà l’ultime appel lancé par Omar OKALAY. Devant la violence des changements amenés à s’opérer, il voit dans la trilogie un pilier, le repère indispensable pour conduire les évolutions nécessaires et nécessairement progressives.
La lecture de cet essai invite à porter un regard nouveau à la fois sur la science économique et sur la culture arabo-musulmane. Chacune des idées avancées mérite une analyse poussée. Si éclairantes soient-elles, leur survol est trop rapide pour permettre au profane une lecture critique de l’analyse proposée. Son apport est de compiler des clés d’analyse économique formulées par des auteurs arabes entre le 8e et le 13e siècle, qui seront redéveloppées par les Classiques et les Néoclassiques français et anglais à partir du 19e siècle seulement. Cet héritage des économistes musulmans reste méconnu, pourtant il continue d’irriguer les canaux de circulation des richesses dans le monde globalisé. Pour la connaissance, pour l’identité arabe, ou pour contribuer à construire un projet marocain, ces œuvres devraient être diffusées, reprises et critiquées.
Auteur: Nicola Laurent
Source: e-joussour.net, Portail de la Societé Civile Maghreb. http://www.e-joussour.net/ar/node/2542 Click Here to Read More..
« Il y a un gène culturel qui bloque l’intelligence dès qu’il s’agit de l’Islam ».
Et l’auteur de partir de trois romans légendaires, mondialement connus, lus et relus par des générations successives, pour en extraire des clés d’analyse des mécanismes économiques, là où l’individu moyen, en Europe pour ce que j’en sais, aura surtout retenu un génie bleu sortant d’une lampe à huile dans un nuage de fumée. Sinbad le Marin, Aladin, les Milles et Une Nuits donnent à étudier les comportements dans l’environnement économique des les «self-made men» de l’Islam.
Trois chapitres captivants examinent les valeurs marchandes du monde musulman et les raisonnements économiques qui transparaissent dans ces récits. Pendant le 2e siècle de l’Hégire, en Europe subsistent à grand peine quelques commerçants dans des villes atrophiées. Omar OKALAY reconstruit à la lecture de Sindbad l’émergence d’une classe de marchands mus par leur libre arbitre, éclairés par une analyse du risque moderne et la connaissance des canaux de circulation des richesses. Deux siècles plus tard, c’est dans une société morcelée que prend place le récit d’Aladin. OKALAY dévoile le projet d’un développement conjoint du capitalisme et de la démocratie. Il trouve dans ce roman le projet de société du rêve marchand, proche du pouvoir pour lequel il aspire à la stabilité, mais défenseur du peuple dont le confort matériel est sa principale source de revenu. Dans les contes des Milles et Une Nuits, la classe marchande s’est stabilisée et se reproduit. A la veille de la prise de Bagdad, le système de traite et de crédit s’est banalisé, les risques financiers sont séparés des risques physiques. Le marchand, désormais fils de marchand, réside là où ses capitaux sont en sécurité - là où le pouvoir ordonne une société propice à son enrichissement.
La civilisation musulmane donne, bien avant l’Occident, l’exemple d’un esprit entrepreneurial qui survit à toutes les vicissitudes. AKALAY fait le lien entre ce substrat culturel et la pensée économique qui fut formulée et théorisée aux mêmes époques.
L’œuvre d’IBN AL-MUQAFFA défend les mêmes valeurs que Sinbad, celles de l’Islam naissant et triomphant du 2e siècle de l’Hégire. Son livre Kalila et Dimna propose une conception nouvelle de l’homme, fondamentalement optimiste et qui s’oppose à l’expiation perpétuelle que vivent les Chrétiens. Adam, absous, est libre de rechercher le bonheur, qui doit être spirituel et matériel. Culture et commerce, science et richesse sont étroitement imbriqués, et font appel à l’esprit d’initiative, le repli culturel comme l’avarice sont honnis.. Au-delà des « capitalistes », IBN AL-MUQAFFA tente de prévenir l’étouffement des paysans en montrant l’utilité d’une réforme fiscale visant la mise en œuvre d’un système transparent, au service de l’activité économique. Ses conseils sont adressés dans la Risala au calife Abu Djafar AL-MANSUR et l’auteur disparaîtra peu après sa parution. Il laisse un témoignage de l’esprit qui anime la promotion de l’individualisme à Damas, alors qu’en ce 8e siècle de l’ère chrétienne, l’Europe connaît le « grand vide » dont parle SCHUMPETER.
Vers l’an Mil, l’Europe a vu depuis cinq siècles ses structures politiques se dissoudre, ses villes se vider, mais connaît un accroissement progressif de sa population et son agriculture amorce un saut quantitatif salutaire. Ce sont les fondements de son renouveau, tandis que la civilisation musulmane à son apogée, fille du commerce et de la culture, est pressée par le pouvoir et la rue. L’œuvre de MISKAWAYH s’inscrit dans la recherche d’un second souffle, mais les freins au développement scientifique et culturel, puis le recul démographique qui s’amorce au 5e siècle de l’Hégire, sont les signes avant coureurs du déclin. La crainte malthusienne des surplus démographiques, en particulier dans les villes, est déjà d’actualité. A cette vision pessimiste des élites s’ajoute les oraisons des soufis qui prônent l’abstinence sexuelle. Bientôt, les vitrines de la civilisation urbaine musulmane se videront à leur tour.
Avant d’aborder les conclusions de l’ouvrage sur le renouvellement des civilisations, l’œuvre d’IBN-RUSHD est l’occasion d’aborder quelques fondements théologiques de la finance, qui anticipent, là encore, les analyses des économistes du 19e siècle. Les règles religieuses sont en effet interprétées en vue d’encadrer les pratiques marchandes. De la sorte, la théologie moralise la vie économique, tout en favorisant l’efficience des marchés, en régulant les taux d’intérêt et en limitant l’aléa moral. Elle créé ainsi, en instaurant des règles éthiques partagées par tous, les conditions de la confiance indispensable à l’accroissement des échanges au moyen des chèques et des lettres de change. Le crédit est limité pour contenir l’inflation, déjà alimentée par l’abondance d’or, qui creuse les inégalités entre riches et pauvres. C’est l’inverse de l’Europe dans laquelle la pénurie de capitaux rend indispensable le développement du crédit. Si pertinente soit-elle, l’analyse d’IBN-RUSHD n’est pas reprise et enrichie par les générations qui lui succèdent. La circulation des idées ralentit parallèlement à la transmission des richesses matérielles. Comme les activités intellectuelles et économiques reculent, le monde musulman cède progressivement la place à la civilisation occidentale.
De ce rapide survol, Omar OKALAY retient trois enseignements principaux. Au premier chef, le rôle que tient la démographie dans la décadence des civilisations. Dans un parallèle avec la décadence de la civilisation gréco-romaine, il souligne à nouveau le recul démographique qui accompagne le repli culturel et le retour aux pratiques pastorales, en remplacement de l’esprit d’entreprise qui guidait tant la science que l’économie. En second lieu, c’est l’éducation qui est mobilisée au service du projet de renaissance. Le Prophète encouragea la création d’école et la diffusion de l’apprentissage des langues à Médine, elles se multiplient à partir de l’an mil en Europe, comme la vie urbaine qui frémit à nouveau. C’est là qu’OKALAY se tourne vers l’avenir, faisant état de l’optimisme qu’il voudrait voir partagé par ses compatriotes. « L’Europe comprenait 10% d’alphabétisés au 5e siècle et il lui a fallu douze siècles pour passer de 10% à 25%. Le Maroc a mis trente ans pour parcourir le même chemin. » En 1991, nombreux sont ceux qui croient que l’instruction retrouve sa place. Moins nombreux peut-être que ceux qui aujourd’hui fustigent l’échec en la matière. Rappelons qu’en 2009, 43% des Marocains de plus de 10 ans sont analphabètes, un niveau identique à celui du Liberia. Quant à l’esprit d’entreprise que loue l’auteur, on lui opposera la volonté farouche des détenteurs de pouvoir, qu’il soit économique ou politique, de préserver et consolider leur situation, pour eux et leurs descendants, plutôt que d’entrer dans une ère de changement qui pourrait les fragiliser. Ainsi l’innovation, moteur de croissance, est-elle bridée, comme l’indispensable évolution des structures organisationnelles, dans l’administration publique comme dans la sphère privée.
Revenons aux conclusions de l’auteur. L’une d’elle est remarquable : (pour le pire ou pour le meilleur ndlr) « le modèle économique qui nous régit n’a pas été importé. (…) L’économie de marché, l’économie d’entrepreneurs, fait partie de notre fonds culturel, de notre génie propre. » Elle se développe avec la science et la culture, dans un contexte juridique et politique qui lui est favorable, lui-même organisé conformément aux valeurs religieuses. Dieu, la Patrie, le Roi. Voilà l’ultime appel lancé par Omar OKALAY. Devant la violence des changements amenés à s’opérer, il voit dans la trilogie un pilier, le repère indispensable pour conduire les évolutions nécessaires et nécessairement progressives.
La lecture de cet essai invite à porter un regard nouveau à la fois sur la science économique et sur la culture arabo-musulmane. Chacune des idées avancées mérite une analyse poussée. Si éclairantes soient-elles, leur survol est trop rapide pour permettre au profane une lecture critique de l’analyse proposée. Son apport est de compiler des clés d’analyse économique formulées par des auteurs arabes entre le 8e et le 13e siècle, qui seront redéveloppées par les Classiques et les Néoclassiques français et anglais à partir du 19e siècle seulement. Cet héritage des économistes musulmans reste méconnu, pourtant il continue d’irriguer les canaux de circulation des richesses dans le monde globalisé. Pour la connaissance, pour l’identité arabe, ou pour contribuer à construire un projet marocain, ces œuvres devraient être diffusées, reprises et critiquées.
Auteur: Nicola Laurent
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El Islam y la administración de los recursos hídricos
Importancia religiosa del agua
El agua es de profunda importancia en el Islam. Se la considera una bendición de Dios que brinda y sustenta la vida, y purifica a la humanidad y la tierra.
La palabra árabe para el agua, ma', aparece sesenta y tres veces en el Corán. El trono de Dios se describe como descansando sobre el agua, y el Paraíso se describe como “Jardines por donde corren ríos”. El Sagrado Corán menciona que el agua es una creación preciosa y como tal debe ser valorada y respetada. La calidad de vida que otorga el agua se refleja en el versículo Coránico:
“…el agua que Dios hace descender del cielo y revive con ella la tierra árida”. (2:164)
No sólo el agua da vida, sino que también todos los organismos se componen de agua:
“Creamos del agua a todo organismo viviente”. (21:30)
Las personas en general consideran el agua para la higiene y el consumo, pero para los musulmanes, esta tiene una gran importancia espiritual y ritual, evidenciada en las abluciones realizadas antes de cada oración. El beneficio de estas oraciones, que constituyen uno de los Cinco Pilares del Islam, fue comparado por el Profeta Muhámmad, la paz y las bendiciones de Dios sean con él, con la purificación e higiene que proporciona el agua: “Las cinco oraciones son similares a un río que pasa por tu puerta en la que te bañas cinco veces al día”.
Agua y equidad
El Islam considera que asegurar la equidad dentro de la sociedad es el fundamento de su doctrina. Por eso vemos que los dichos del Profeta Muhámmad (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él) fueron un ejemplo de esto, ya sea que se refieran a la preservación de la equidad o concretamente a la moderación en la utilización del agua. Por ejemplo: El Profeta (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él) afirmó que tres personas serán ignoradas por Dios en el día del Juicio Final, y uno de ellos es “un hombre que posea agua de sobra y se la niegue a los viajeros”.
El Corán advierte a los seres humanos acerca de la distribución injusta al afirmar que las riquezas del mundo pertenecen a Dios, y que a estas riquezas no deben tener acceso solamente los adinerados. El reconocimiento del agua como una fuente vital a cuyo acceso todos tienen igual derecho, tanto ricos como pobres, queda demostrado en las siguientes palabras del Profeta: “Los musulmanes deben compartir igualitariamente tres cosas: las pasturas, el agua y la leña”. Aconsejado por el Profeta, uno de sus compañeros, Uzmán, que más tarde se convirtió en el tercer califa musulmán, compró un pozo de agua llamado Ruma a un particular y declaró esas aguas públicas, para que estuviesen al alcance de toda la comunidad.
Derechos del Medioambiente
En el Islam los seres humanos tienen el derecho básico a beneficiarse de los recursos naturales que Dios creó.
Los juristas musulmanes han hablado respecto de este tópico en sus tratados y establecieron que las prioridades del uso del agua son:
1. El derecho a saciar la sed.
2. El derecho del ganado a abrevar.
3. El derecho a la irrigación de sembradíos.
Sin embargo, como veremos, el medioambiente posee derechos, como entidad, claros e inconfundibles en el Islam.
Dios informa a los seres humanos acerca de los derechos de los animales al mencionarlos junto a los seres humanos en el siguiente versículo:
“No hay criatura que camine en la tierra o vuele con sus dos alas que no forme una comunidad igual que vosotros” (6:38).
No se puede dejar a los animales domésticos morir de sed si las personas tienen suficiente agua para saciar sus necesidades. El Profeta Muhámmad (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él) dijo: "Existe una recompensa (de Dios) para quien ayude a cualquier ser viviente", y dijo "Quien haga un pozo de agua en el desierto... no puede evitar que los animales sacien su sed en él”. El inmenso valor moral atribuido al acto de dar agua a cualquier criatura viviente se refleja en las siguientes palabras del Profeta (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él): “Una prostituta fue perdonada por Dios, porque, al pasar junto a un perro que jadeaba de sed junto a un pozo de agua, y al ver que el perro podía morir de sed, se sacó un zapato, y atándolo con un pañuelo sacó agua del pozo para darle de beber. Por ese acto (de misericordia), Dios le perdonó sus pecados”.
El Corán menciona que también la flora tiene derecho al regalo divino del agua:
“Y hemos hecho descender agua del cielo con la cual hacemos brotar toda clase de vegetación, y de ella resulta la cosecha de la cual producimos granos espigados. Y de los brotes de la palmera hacemos salir racimos de dátiles al alcance de la mano. Y vides, olivos y granados, todos de aspecto parecido pero de frutos con sabores diferentes” (6:99).
“¿Acaso no has reflexionado que Dios hace descender el agua del cielo, y luego hace que surja como manantiales en la tierra; y hace brotar con ella cultivos de diversos colores?” (39:21).
Estos versículos coránicos establecen la idea de que el agua la provee Dios para que todas las formas de vida se beneficien de ella.
El rol de la Humanidad como Guardiana del Agua (jalifa)
Los seres humanos somos responsables de asegurarnos que los regalos de Dios se preserven y sean accesibles para todos los seres
vivos. En el Islam, la interacción con el medioambiente está guiada por la noción de que los seres humanos somos los guardianes y protectores (Julafáh), y por lo tanto somos iguales a todos los demás seres vivos, pero tenemos una responsabilidad mayor: proteger y preservar el medio ambiente. Para el concepto islámico no somos los amos del planeta, sino su amigo y guardián. Dado que en idioma árabe una de las raíces de la palabra Islam es salam, que significa paz y armonía, el estilo de vida islámico supone vivir en paz y armonía con los individuos y la sociedad tanto como con el medio ambiente.
En la ley islámica, el medio ambiente está protegido por mandatos específicos para no alterar el equilibrio natural a través de la contaminación o actividades que destruyan el entorno. En el Corán, Dios ordena a los creyentes:
“¡No corrompáis la Tierra!” (2:11).
El significado de corrupción es muy amplio y diverso, pero puede ser interpretado como alterar el funcionamiento natural o arruinar los recursos naturales. Los eruditos musulmanes ya habían derivado de las fuentes de legislación islámica la aplicación de penas para el mal uso y la contaminación del agua hace más de 1.300 años. Esto abre la puerta al castigo o multa de los contaminadores a través de la legislación moderna. El Profeta Muhámmad muy estrictamente prohibió el acto de orinar o defecar en las fuentes de agua. Esto indica que para la legislación islámica es una falta moral y un crimen verter a los mares, lagos, ríos y fuentes de agua de acceso público los desechos cloacales sin tratar. Esto es una enseñanza de la tradición profética (la Sunnah), pero lamentablemente muchos musulmanes que dicen profesar un apego literal al ejemplo del Profeta (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él) y sus rectos sucesores no consideran esto como algo prioritario.
La conservación del Agua
El Corán afirma con respecto al agua:
1. Que las reservas de agua son limitadas.
2. Que el agua debe utilizarse con mesura y moderación.
El Islam enseña que el agua es limitada y que su utilización debe ser sensata y moderada, ya que el suministro no puede incrementarse infinitamente. Dios afirmó esto cuando dijo:
“Hacemos descender del cielo el agua en una medida limitada” (23:18).
El Corán menciona que los seres humanos podemos utilizar los regalos de Dios para nuestro sustento con moderación, pero evitando el exceso y el derroche:
“Comed y bebed con mesura, porque Dios no ama a los derrochadores” (7:31).
Los dichos proféticos son más específicos. El Profeta Muhámmad (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él): “Solía realizar la ablución con una medida de agua llamada sa’ (igual a dos tercios de litro), y solía tomar un baño con cinco medidas sa’ (igual a dos litros y medio)”. Alguien podría pensar que esto se debía a que el Profeta Muhámmad (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él) vivía en tierras áridas, sin embargo, el Profeta (que la paz y las bendiciones de Allah sean con él) prohibió el desperdicio hasta en condiciones de abundancia cuando dijo: “No derrochen agua ni siquiera al realizar la ablución en las orillas de un río”.
Principios sobre el manejo del agua
Algunos de los principios sobre el manejo del agua en el Islam son: el agua como bien social; el manejo de la demanda del agua; y el manejo integrado de los recursos acuíferos. El objetivo fundamental de estos tres principios es asegurar la equidad.
El agua como bien social
- El acceso al agua es primero que todo un bien público y social en el Islam, ya que es un regalo de Dios.
- El agua pertenece a la comunidad en su conjunto; ningún individuo puede poseer el recurso del agua como monopolio.
- La primera prioridad sobre el uso del agua es el acceso al agua potable en una cantidad y calidad aceptables para el consumo humano, y cada individuo tiene derecho a cubrir con ella sus necesidades básicas.
- La segunda y tercer prioridad para el agua son el sustento de animales domésticos e irrigación.
- La humanidad es la guardiana del agua en la Tierra.
- En el medio ambiente, la flora y la fauna poseen un fuerte y legítimo derecho al agua y es vital protegerlos para proteger el medioambiente. Los individuos, organizaciones y Estados son responsables del daño que causan al medioambiente o a los derechos de su prójimo sobre el ambiente, incluidos el uso del agua.
- Los recursos acuíferos deben ser utilizados de manera racional y sostenible para evitar su agotamiento.
- El manejo sostenible y equitativo del agua depende de seguir valores universales como la justicia, la equidad y el respeto al prójimo.
Manejo de la demanda del agua
- La conservación del agua es central para el Islam. Las mezquitas, instituciones y escuelas religiosas deberían comprometerse con la difusión de este principio y complementar otros esfuerzos educativos.
- Está permitido en el Islam la reutilización del agua residual; sin embargo, el agua debe tener un nivel requerido de tratamiento para asegurar la pureza y salubridad necesaria para el propósito que se utilice.
- Está permitida la comercialización y gravamen completo del saneamiento: es decir, el costo completo del tratamiento, almacenamiento y distribución del agua, así como también el costo de la recolección del agua residual, tratamiento y disposición. Sin embargo, el precio del agua debe ser razonable así como también su saneamiento debe ser eficiente.
- La privatización del servicio de distribución del agua esta permitida en el Islam, pero el Estado tiene el deber de asegurar la inexistencia del monopolio, y un precio y servicio justo.
Manejo integral de los recursos hídricos
- El manejo del agua requiere utilizar el concepto de asamblea o consulta (shura) con todos los interesados y beneficiarios.
- Todos los miembros de la comunidad, hombres y mujeres, pueden jugar un rol efectivo en el manejo del agua y deben ser alentados a hacerlo.
- Las comunidades deben ser proactivas para asegurar el acceso equitativo a los recursos acuíferos.
- Todas las naciones tiene la obligación de compartir el agua de manera justa con otros estados o naciones.
- El manejo integrado del agua es una herramienta necesaria para el balance de la equidad entre todos los pueblos y sectores sociales.
Autor: Muhammad Isa García
Revisado por: Moammar Derman
Fuente: http://luzdelislam.com/yumada1.pdf
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LA CRISIS DEL SISTEMA FINANCIERO. EL ISLAM ES LA ALTERNATIVA
Antes de proponer la alternativa al sistema financiero veamos primero como funciona.
Autor: Umar Farruq Gutiérrez, responsable del Zakat de la Comunidad Islámica en España.
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El sistema está formado básicamente por bancos interconectados de diferentes clases, bancos comerciales, de inversiones, bancos centrales, bancos emisores, etc, y bolsas de valores donde se cotizan las acciones de las empresas más grandes del mundo.
Los bancos son empresas privadas muy peculiares. Pertenecen a sus accionistas como cualquier otra empresa. Pero mientras que las empresas “normales” utilizan sus recursos propios o los recursos que les han prestado los bancos para ejercer su actividad, los bancos utilizan el dinero que sus clientes han depositado en sus oficinas. Su actividad no es producir bienes ni servicios, ni comerciar con mercancías, sino prestar dinero que no es suyo, emitir productos financieros, invertir en valores bursátiles o en deuda (bonos), o participar en el capital social de otras empresas. En Europa los bancos están obligados a retener el 2% de los depósitos, que es lo que se denomina coeficiente de caja. O sea, que si nosotros efectuamos un depósito de 1000 euros en nuestro banco, este dispone de 980 euros que usa como quiere. El coeficiente de caja sirve para garantizar la solvencia a corto plazo de los bancos y controlar el efecto multiplicador del dinero que produce el sistema bancario.
Para entender el efecto multiplicador del dinero vamos a poner un ejemplo:
Un señor deposita en el banco 1000 euros. Con este dinero el banco presta a otro 980. Este señor deposita en su banco 800 y se gasta 160. Este segundo banco presta 784 a un tercero, que a su vez ingresa 600 y gasta 184, y así sucesivamente. En el caso de España el multiplicador es de 9,2. Eso significa que si uno realiza un depósito de 1000 euros como los depósitos generan créditos y estos a su vez generan depósitos al final del día los 1000 euros iníciales se han convertido en 9.200.
El negocio tradicional de los bancos es prestar dinero y cobrar un interés por ello. Los bancos dedicados a este negocio son los llamados bancos comerciales. Cuando la demanda de sus clientes es superior a la cantidad de dinero que el banco puede prestar según sus depósitos (es lo que ha ocurrido en España en los últimos 8 años con la burbuja inmobiliaria), el banco puede recurrir al mercado interbancario, (préstamos entre los bancos) para conseguir más dinero. En la zona euro los bancos se prestan dinero entre sí a un tipo de interés que se llama Euribor.
En la zona euro el Banco Central Europeo BCE dispone de los depósitos que los bancos están obligados a retener (el coeficiente de caja) y puede emitir dinero nuevo, fija el tipo de interés y cuando lo considera oportuno inyecta liquidez en el Sistema de la siguiente forma:
El BCE decide lanzar al Sistema 100.000 millones de euros al tipo de interés que ha fijado (ahora es el 2%) y avisa a los bancos europeos de la operación. Estos transmiten al BCE la cantidad de dinero que quieren, se procede a calcular el total de millones y se establece un prorrateo para dar a cada uno lo que le corresponde en esa subasta. Por ejemplo, si el total de lo solicitado por los bancos es 200.000 millones de euros se presta a cada uno la mitad de lo que han pedido y hasta la próxima subasta.
A consecuencia de la crisis el presidente Jean Claude Trichet ha abierto hace poco de par en par las arcas del BCE. Ahora hay liquidez sin límites a un precio fijado de antemano, con lo cual se evita el procedimiento de subastas que encarecía la adquisición de dinero por parte de los bancos.
Como los préstamos del BCE se han de devolver en muy corto plazo, los bancos que necesitan dinero a medio y largo plazo acuden al mercado interbancario a que otros bancos les presten el dinero que necesitan. Ahora el tipo de interés es el Euribor que depende de la oferta y la demanda, normalmente está un punto o dos más alto que el tipo de interés oficial.
Los bancos prestan dinero a sus clientes a un interés, naturalmente, siempre mayor que el Euribor. Este incremento también depende de la oferta y la demanda, además de la competencia entre bancos y del tipo de operaciones.
La mayoría de los bancos actualmente dedica una parte de sus recursos no a prestar dinero, sino a invertirlo en el mercado financiero. Los especialistas en esto último que se han hecho muy famosos últimamente son los bancos de inversión. Estos son los Lehman Brothers, Merryill Linch. Goldman Sachs, etc.
Los bancos de inversiones no se dedican a eso tan aburrido y tan poco rentable de prestar dinero, sino a invertirlo en las operaciones que consideran pueden dar mayor beneficio a escala mundial. La oferta del mercado financiero es muy variada y muy atractiva, se puede invertir en cualquier valor de cualquier bolsa del mundo, hacer operaciones a corto (apostar que un valor va a bajar) o a largo (que va a subir), vender y comprar a una fecha dada en el futuro, adquirir opciones de compra o de venta para ejecutarlas en el futuro, etc, etc. Estos bancos son especialistas y han logrado en los últimos años grandes beneficios para sus clientes y sus accionistas.
LA CRISIS
En el mercado financiero también están los activos de los bancos, o sea los préstamos que han hecho, por ejemplo, las hipotecas. Las hipotecas se empaquetan en unas emisiones de bonos muy especiales porque están divididas en tramos según su solvencia. Así un inversor puede adquirir un tramo más seguro, o uno con más riesgo, lo que significa intereses mucho más altos. Ahora bien, si un señor puede pedir una hipoteca poniendo como garantía un activo, o sea, una casa, ¿Por qué una institución financiera no iba a poder pedir a su vez dinero prestado presentando como aval un activo financiero?¿ Y porque no usar como garantía un bono basado en una hipoteca garantizada por una vivienda?
En otras palabras, en estos últimos años los bancos que llevan prestando enormes cantidades de dinero a un tipo de interés alto, - cuanto mayor es el riesgo mayor es el interés – necesitan más dinero para continuar el negocio, entonces lanzan al mercado emisiones de bonos, o sea, deuda con unas condiciones de amortización y un interés determinado. Lo llaman bono estructurado con la garantía del banco y avalado por una hipoteca, o sea, una casa. El negocio del banco es que el interés que paga por estos bonos es menor que el consigue con las hipotecas. Además los inversores que han comprado estos bonos por los que reciben un interés intentarán endeudarse si consiguen préstamos a un interés menor para seguir comprando estos bonos, y así sucesivamente. Llega un momento que ya no importa lo que hay detrás del producto financiero que ofrece el mercado, lo que importa es el interés que ofrece y los plazos de amortización. Miles de personas se dedican todos los días a estudiar los productos financieros que aparecen en la pantalla de su ordenador para invertir el dinero de sus clientes en los que ofrezcan mayor interés. En palabras del escritor José Luis Sampedro la codicia que en su acepción taurina es el ímpetu con el que embisten algunos toros es aplicable al capitalismo, que es esencialmente predatorio, sin respeto a la naturaleza, ni a las personas. En este ambiente no es de extrañar que el señor Madoff se haya pasado veinte años vendiendo sus fondos solo porque ofrecía un interés del 10 % .A propósito de este asunto, el responsable del departamento de análisis de riesgos del banco Santander hizo un viaje a New York con varios de sus colaboradores para visitar al Sr. Madoff, dos semanas antes de que este Sr. se hiciera mundialmente famoso al descubrirse su monumental estafa de más de 50.000 millones de dólares. El objetivo del viaje era analizar los riesgos de los clientes privilegiados del banco que habían invertido más de 2.300 millones de euros en los famosos fondos Madoff. A los tres días regresó a Madrid convencido de la solvencia y seguridad de esos activos. Desconozco si el Banco le dio una gratificación, le incremento el sueldo y la categoría o le puso de patitas en la calle. Cualquier cosa es posible.
La crisis financiera comienza cuando una gran cantidad de hipotecas en EEUU no se pueden cobrar. Son las llamadas hipotecas subprime, o también hipotecas basura. La mayoría de los bancos en EEUU y muchos bancos europeos tienen algún producto basado en estas hipotecas, es lo que llaman activos tóxicos. Algunos bancos no pueden ocultar por más tiempo sus pérdidas y las bolsas sufren caídas casi diariamente en todo el mundo.
Las pérdidas de los bancos son enormes:
Lehman Brothers 613.000 millones de dólares, Citigroup 311.000, AIG 161.000, las agencias hipotecarias Fannie Mae 133.000 y Freddie Mac 127.000, Merill Linch 51.800, todas en EEUU. En Europa UBS(Suiza) 44.200, HSBC (Reino Unido) 27.400.
El 4 de septiembre las agencias inmobiliarias Fannie Mae y Freddie Mac son nacionalizadas.
El 15 de setiembre de 2008 el banco de inversiones Lehman Brothers quiebra. Dos meses antes las mayores empresas de rating STANDARD&POOR’S, MOODY’S y FITCH concedían a Lehman Brothers la calificación triple A, AAA, la más alta garantía de solvencia y seguridad. Su ex presidente Richard Fuld cobraba 13.000 euros a la hora.
Poco después de quebrar el banco de inversiones Lehman Brothers el gobierno USA primero decide, para evitar más quiebras y el derrumbe de la Bolsa, comprar a los bancos americanos sus activos tóxicos y suspender las operaciones de 800 empresas especialistas en operaciones a corto (que apostaban a la baja), después decide como en Inglaterra entrar en el capital de los bancos. Tanto el gobierno USA como los gobiernos europeos han decidido prestar últimamente a sus bancos miles de millones de dólares o euros para salvar el sistema financiero. Hay que recordar que ese dinero es el que proviene de los impuestos que nuestros gobiernos nos exigen.
El sistema financiero que funciona para incrementar el capital con la práctica de la usura se basa en la confianza de la gente. Después de la quiebra de L. Brothers todos los gobiernos europeos incrementaron la garantía de los depósitos bancarios. En España estaba en 20.000 euros por cada titular de cada cuenta y la subieron a 100.000 euros. Para eso está creado el Fondo de Garantía de Depósitos. Es una medida para restablecer la confianza en los bancos y evitar que la gente retire su dinero.
Últimamente están pensando en EEUU la posibilidad de crear un banco malo que compre todos los activos tóxicos de los bancos, y así permita a estos sanear sus balances y convertirlos en bancos buenos. Los activos que el Tesoro podría comprar ascienden a unos tres billones de euros, y se estima que aunque el gobierno consiga vender todos esos títulos las pérdidas podrían llegar al billón de euros. La verdad es que la inyección de capital público en los bancos de EEUU ha sido ruinosa ya que el valor de los 8 mayores bancos del país ha seguido cayendo en picado, y ya no saben qué hacer.
El sistema financiero depende hasta tal punto de los bancos que estos se permiten el lujo de no traspasar el dinero que les llega de los gobiernos a las empresas y las personas, sino que deciden quedárselo sin más explicaciones para sanear sus balances. Dada la gran cantidad de dinero que han invertido en lo que ahora llaman activos tóxicos, todos tratan de ocultar, mientras sea posible, sus enormes deudas y desconfían los unos de los otros. Esto hace que retengan el dinero. Dadas las características del sistema si los bancos deciden ahora no prestar dinero, como es el caso, la cantidad de dinero en circulación que como hemos visto antes tiene un efecto multiplicador, se reduce en la misma proporción, 9,2 veces.
En todos los países gobierno y oposición han estado básicamente de acuerdo para adoptar estas medidas, y no se ha oído ninguna voz discrepante en ningún sitio.
Hasta aquí hemos hecho un repaso muy breve de lo que ha ocurrido y está ocurriendo en el sistema financiero. En vista de los acontecimientos vamos a hacernos algunas preguntas y reflexiones.
La opinión de todos los políticos es que el sistema financiero es para el progreso y desarrollo del mundo como la sangre para el cuerpo humano, necesario, imprescindible, vital. Por eso todos apoyan la transfusión de sangre para que el enfermo se reanime.
Cualquier empresa mal gestionada, que no es competitiva, que no vende los productos que fabrica puede declararse en quiebra y despedir a sus trabajadores. Los bancos mal gestionados, que tienen enormes deudas por su mala gestión no pueden quebrar, para eso están los gobiernos de sus países, para prestarles todo el dinero que necesiten.
Las bolsas llevan varios años con ganancias y nadie dice nada. ¿Por qué tanto alboroto cuando hay pérdidas?
Los gobiernos democráticos pueden destinar cientos de miles de millones de euros o dólares, que sale de nuestros bolsillos, para dárselo a los bancos cuando les dé la gana, y no pasa nada, nadie dice nada. ¿Hay algún límite?
El sistema financiero ofrece tantas posibilidades para invertir dinero que se ha convertido en una especie de gran casino mundial. El sistema permite a unos cuantos señores jugar con el dinero de los demás, cuando ganan se lo quedan ellos, y cuando lo pierden, nuestros gobiernos les prestan el dinero que nos quitan a nosotros – vía impuestos- para que sigan jugando.
Además nadie es responsable. Si usted o yo perdemos dinero nuestro o de nuestros socios somos responsables de esas pérdidas, pero si uno es consejero de un gran banco no pasa nada. Lo peor que le puede ocurrir es que le despidan con una enorme indemnización.
La gran novedad financiera en nuestra época es el mercado de futuros y derivados financieros, que permite, por una parte traer capitales del futuro al presente y, por otra, aportar una peligrosa sensación de seguridad y control del riesgo. Estas prácticas son muy útiles para alterar el precio de las cosas. Pongamos un ejemplo: Hace unos meses el precio del barril de petróleo superaba los 140 dólares, y seguía subiendo porque las órdenes de compra para dentro de un mes a este precio eran de tal volumen que prácticamente se había vendido todo el petróleo a este precio para dentro de un mes, así que, el precio del petróleo de mañana tendía a subir. Ahora con la crisis el precio está a menos de 50 dólares.
Por efecto de la crisis las economías de EEUU y Europa han entrado en recesión. Se produce menos que el año anterior. Además ya se contempla un escenario de deflación.
Deflación es cuando bajan los precios. Los consumidores no gastan dinero porque esperan que los precios bajen más. Los comercios y empresas no tienen más remedio que bajar los precios para vender. Llega un momento en que no vale la pena producir nada porque no tiene salida. Las empresas cierran, las cifras del desempleo se disparan. Sobreviene entonces el colapso económico.
Estamos contemplando estos días el colapso del sistema capitalista en todo el mundo, y los esfuerzos de los gobiernos para mantenerlo en pie. El sistema comunista ya se derrumbó hace años, así que ya no se puede contemplar como alternativa. El debate que se ha dado durante todo el siglo XX entre comunismo y capitalismo, y que acabó con el triunfo de este, ha resultado estéril, ya que el sistema capitalista está demostrando ser un gigante con pies de barro. En estos tiempos de crisis no se escucha ninguna crítica seria de este sistema y el debate se limita exclusivamente a qué medidas han de tomar los gobiernos para salir de la “crisis”. Se da por descontando que el capitalismo es el mejor de los sistemas posibles, que ha conducido a la humanidad por la senda del progreso y el bienestar, y que lo que hay que hacer es corregir algunos pequeños defectos. Las críticas más serias dicen que hay que limitar la creación de dinero bancario mediante la elevación de los coeficientes de caja y exigir al sistema financiero que el dinero se dirija a la actividad productiva. El grupo G20 reunido en Washington hace unas semanas, para según palabras de Sarkozy “refundar el capitalismo”, ha decidido reunirse de nuevo próximamente para estudiar una posible regulación del mercado, e inyectar en el sistema desde los bancos emisores todo el dinero que haga falta. El objetivo, como era de esperar, es salvar el sistema.
Cuando hablo del sistema no me refiero solamente al sistema financiero. El sistema engloba el sistema político y el económico. El sistema es el conjunto de Estados con gobiernos democráticos que dejan a sus ciudadanos elegir libremente a sus presidentes, pero que les obligan a usar el papel moneda que ellos pueden emitir a su voluntad, y les exigen pagar impuestos cuando trabajan, cuando crean empresas, cuando compran, cuando venden, en definitiva, cuando se mueven.
Para conocer los logros del sistema basta con echar una mirada al mundo en que vivimos:
1º.Un total de 2,700 millones de personas, el 40% de la población mundial, viven en una situación de pobreza. De ellos, 1.600 millones sobreviven con cerca de 1,25 euros diarios, y otras 1.100 millones viven en condiciones de pobreza extrema, con menos de 0,79 euros al día. Además, 35.000 personas mueren de hambre cada 24 horas en un mundo en que el gasto medio por persona es de 13,4 euros diarios.
2º.Según el informe del observatorio Hunger Watch, que lleva por título "El Hambre Estacional" y que ha sido publicado por Acción contra el Hambre tratar a los 19 millones de niños que padecen desnutrición aguda severa en el mundo no costaría más de 3.049 millones de euros, una cifra que incluye el tratamiento nutricional completo de cada enfermo y la producción local de alimento terapéutico necesario, el denominado Ready To Use Therapeutic Food (RUTF).Nuestros gobiernos democráticos han decidido rescatar a los bancos con un coste de 2 billones de dólares, que al final tendremos que pagar los contribuyentes. Para estos niños no hay nada.
3º. El 6% de la población mundial poseen el 59% de toda la riqueza. El 50% sufren malnutrición. El 70% son incapaces de leer.
4º. En los países desarrollados, salvo un escaso 10% de su población, pasamos toda nuestra vida adulta pagando a los bancos las deudas que inevitablemente contraemos con ellos para poder comprarnos una casa, un coche, o un electrodoméstico.
5º. La imperiosa necesidad de producir más, consumir más, ser más competitivos, etc, está ocasionando un grave deterioro en nuestro planeta, hace que el ser humano se sienta en lucha con los demás y altera su escala de valores haciéndole más egoísta e insolidario.
6º. La injusticia, el desprecio del ser humano, las guerras para controlar los recursos energéticos, la proliferación de arsenal nuclear, el terrorismo, etc, son consecuencias de este sistema.
En definitiva, este sistema que nos han dicho y nos dicen que es el mejor posible, que genera progreso y desarrollo, que nos permite ser libres y alcanzar la felicidad, es un desastre.
Hay continentes enteros como África, y gran parte de Asia y Sudamérica cuya población esta empobrecida. Salvo una pequeña minoría, el resto de la población mundial pasa más de la mitad de su vida pagando las letras de su hipoteca, de su coche, o de sus electrodomésticos. Muchos no pueden tener una casa en propiedad en su vida.
La situación actual del mundo, la pobreza, la injusticia, el deterioro del planeta, el gigantesco enriquecimiento de unos pocos a costa de la pobreza de millones de personas tienen un causante: el sistema financiero.
Como consecuencia de esta crisis a los casi mil millones de personas que no comen lo suficiente para vivir hay que añadir otros cien millones más.
El sistema financiero es como una gran telaraña que envuelve nuestro planeta y en cuya red estamos atrapados como insectos los millones de personas que vivimos o sobrevivimos en él.
Nos han hecho creer que somos libres, podemos votar en los países democráticos al gobierno o a la oposición, pero el dominio de la banca sobre nuestras personas permanece inalterable.
Además nos han dicho que este sistema es el mejor de los posibles, genera progreso y desarrollo y no hay alternativa. Y nos lo hemos creído.
Además nos han dicho que este sistema es el mejor de los posibles, genera progreso y desarrollo y no hay alternativa. Y nos lo hemos creído.
Estamos convencidos de que la mayoría de la población mundial desea un cambio real para mejorar el mundo en que vivimos. Este cambio solo es posible si desmantelamos el sistema financiero. Y esto solo será posible, con el permiso de Allah, si nosotros nos lo creemos.
Vamos a plantear una alternativa al sistema financiero.
Para poder eliminar el sistema financiero debemos implantar en la sociedad otro sistema de intercambio de bienes y servicios, que respetando la propiedad privada y la libertad de los individuos permita a la gente vivir con dignidad.
Antes de proponer las líneas básicas de funcionamiento de un nuevo modelo vamos a estudiar las causas y los efectos del encarecimiento constante de los precios. La inflación.
Todos los años de manera inevitable suben los precios. Hay países como India (12%), Argentina ( 11%), y otros en donde la inflación es tan exagerada que todas las transacciones están contaminadas por ella, y en los demás países con niveles entre el 2 y el 5% la vida económica está condicionada por ella. La inflación destruye el ahorro individual y la confianza en los propios recursos ya que ella va erosionando gradualmente los ahorros de las personas. La persona, que tiene unos ahorros depositados en su banco y ve que ese dinero está perdiendo poder adquisitivo, es lógico que decida invertir en alguno de los maravillosos, seguros y rentables productos financieros que le ofrece su banco. La inflación, o sea, la depreciación del dinero es el motor que hace llegar dinero a cualquier producto financiero que le ofrezca un interés mayor que el porcentaje de inflación. A mayor inflación mayor es la presión para que el dinero afluya a la bolsa, lo que hace que las acciones suban de una manera que no tiene nada que ver con su valor real.
En las últimas décadas los gobiernos han ido asumiendo cada vez más funciones de forma que sus gastos se han disparado. El gobierno no tiene otra riqueza e ingresos que los que saca de los individuos. La riqueza que transfiere a sus beneficiarios debe primero quitárselo a sus víctimas. Como lo que ingresa es menor que lo que gasta incurre en déficits crónicos. Para hacer frente a estas deudas o para producir condiciones económicas de auge con un mayor empleo y actividad el banco central se ve obligado a expandir el suministro de moneda legal de curso forzoso. A medida que la cantidad de moneda oficial aumenta, su poder adquisitivo desciende y los precios tienen que subir. Los gobiernos son los principales causantes de la inflación. Además la inflación se utiliza como argumento para justificar la usura. Si yo presto a un amigo 1000 euros que me los devuelve en un año sin interés habré perdido unos 50 euros, ya que lo que hace un año compraba por 1000 euros ahora vale 1050.
LA ALTERNATIVA
Para poder reanimar al enfermo que tiene su sangre contaminada hay que ir sustituyendo esta sangre por sangre pura. Para limpiar el sistema financiero hay que acabar con la inflación y con la usura.
Para acabar con la inflación y estabilizar la moneda se debe quitar a los gobiernos sus facultades monopólicas sobre la moneda. Hay que volver a la moneda sana.
La mera existencia de un monopolio monetario que pueda lanzar al mercado las cantidades de dinero que estime oportuno, que puede manejar y manipular el mercado monetario es la antítesis de lo que son la libertad y el derecho a elegir de los individuos. Cuando se estabilice la cantidad de moneda, su control puede volver al pueblo.. Cuando el hombre es libre, elige la moneda natural sin las trabas impuestas por el gobierno y los políticos. El oro es moneda mundial que une a todos los países en un sistema monetario y facilita el intercambio pacifico y la división de trabajo. Durante más de dos mil años sus cualidades naturales lo convirtieron en el medio natural de cambio para todos los hombres. Al contrario de la moneda política es una moneda honesta que ha sobrevivido a través del tiempo y ha conservado su valor. En un primer paso hay que fijar un tipo de cambio entre el papel y el oro de forma que toda la moneda de papel esté respaldada por oro y la gente pueda optar libremente por utilizar el papel moneda respaldado por oro o el propio oro. En los pasos siguientes el papel moneda, tal como lo entendemos ahora, debe desaparecer. Una sociedad que prefiere la paz al conflicto, la libertad individual a la coerción del gobierno y la riqueza a la pobreza, no tiene otra alternativa que emplear moneda honesta, y ésta es el oro.
El profesor Hans F. Sennholz ya dijo en los años setenta: “ Confiar nuestra moneda a los gobiernos es como confiar nuestro canario a un gato hambriento”.
Para desactivar el motor de la inflación y estabilizar la moneda debemos conseguir:
1º. Las máquinas inflacionarias que son los bancos emisores deben ser abolidos.
2º. La moneda en circulación debe ser totalmente rescatable en oro.
3º. Los presupuestos de los países deben estar equilibrados todos los años.
4º. Estos ajustes conducirán a una recesión de la que debemos salir disminuyendo los impuestos a las actividades económicas.
El modelo del patrón oro tiene la capacidad de reajustar automáticamente las balanzas de pagos. Si las exportaciones de un país son superiores a sus importaciones, recibe oro como pago y sus reservas aumentan provocando la expansión de la base monetaria. El aumento de la base de dinero en circulación corrige el desequilibrio automáticamente por dos vías, haciendo crecer la demanda de productos importados y aumentando los precios de los productos nacionales reduciendo sus exportaciones. Si , por el contrario, el comercio exterior de un país es deficitario, la disminución de las reservas de oro provoca contracción de la base monetaria reduciendo la demanda interior de bienes importados y abaratando los productos nacionales en el exterior.
El retorno al patrón oro precipitará un reajuste económico serio que llamamos recesión. Para salir pronto de ella y apresurar la recuperación económica el gobierno debe reducir sus gastos y disminuir los impuestos a la actividad productiva.
Una vez estabilizada la moneda, o sea, acabada la inflación hay que acabar con la usura.
Acabar con la usura significa acabar con los bancos cuya razón de ser es prestar dinero con interés. Ahora bien, como todos sabemos la banca proporciona el alimento imprescindible para que las empresas funcionen. El dinero tiene que seguir llegando a las empresas y a las personas. Los bancos han de sustituirse por lugares donde se puede guardar dinero, donde pueden llegar las diferentes posibilidades de inversión y desde donde se pueda enviar y recibir dinero.
El dinero tiene potencialidad. Permite a su propietario pagar trabajos, comprar objetos, etc..
Con el dinero se pueden hacer dos cosas: Guardarlo o utilizarlo. Si utilizamos el dinero, o sea lo gastamos ya sea en consumo o inversión, estamos favoreciendo a las personas a las que llega nuestro dinero. Tanto si compramos un coche como si montamos una empresa estamos ayudando al anterior propietario del coche y a los trabajadores que lo han fabricado y en el caso de una empresa a los trabajadores de la misma. El dinero que guardamos es el que no genera ningún beneficio. Este es el dinero por el que hay que pagar un impuesto.
En la actualidad el dinero invertido en el sector financiero o especulativo es mucho mayor que el invertido en el sector productivo. Este dinero está invertido pero no en la economía real, no genera trabajo ni produce nada, solo beneficia a su propietario y a la pequeña minoría que actúa de la misma forma. Es un beneficio producido exclusivamente por los movimientos de capital de un lado a otro, y basado en la usura.
El presidente de Brasil Lula da Silva dijo en la pasada cumbre del G20: “ La crisis tiene que superarse invirtiendo en el sector productivo y no en la especulación”. Creo que es de lo más sensato que se ha dicho estos días. El dinero invertido en especulación o guardado no beneficia a terceras personas. El dinero empleado en la economía real, en la economía productiva si lo hace. Hay que promover, facilitar y favorecer a las personas que utilizan su dinero en la economía real.
Las inversiones productivas y los trabajos no deben gravarse con ningún impuesto por parte de los gobiernos.
En definitiva, el modelo económico que proponemos tiene las siguientes características:
1º Una moneda estable independiente de los gobiernos, una moneda libre basada en el oro.
1º Una moneda estable independiente de los gobiernos, una moneda libre basada en el oro.
2º Un horizonte de precios estables. No hay inflación, o esta es mínima.
3º No hay prácticas usureras. No hay bancos.
El sistema monetario kafir ha de ser sustituido por el modelo islámico, cuyas instituciones básicas son la Ceca Islámica, la Wakala Islámica y la Oficina del Muhtasib.
La Ceca se encarga de acuñar las monedas de oro y plata (dinares y dírhams).
La Wakala islámica es la oficina del wakil, que actua bajo la autoridad de un emir y la supervisión de un muhtasib. Sus funciones son:
Guardar y administrar las cuentas en dinares y dírhams.
Efectuar los pagos y transacciones ordenados por los titulares de las cuentas.
Efectuar los pagos y transacciones ordenados por los titulares de las cuentas.
Actuar como centro de inversiones, informando a los titulares de las cuentas de las posibilidades de inversión.
Ahora, con los avances tecnológicos, todo aquel que tenga un proyecto que necesite financiación puede presentarlo en su oficina más próxima y esta transmitirlo por la red y recibir el dinero de cualquier persona del mundo que decida invertir en ese proyecto. Los inversores pueden invertir dependiendo de su capacidad en los proyectos que deseen y con las cantidades que decidan. Las inversiones pueden generar beneficios o pérdidas, no es el caso del banco que presta el dinero con un interés independiente del éxito o fracaso del negocio.
El muhtasib es el auditor encargado de comprobar la corrección de las operaciones realizadas por las wakalas y las cecas islámicas.
4º No debe haber impuestos a la actividad productiva, ni a los trabajadores ni al capital que se emplea en la economía productiva. Los enormes presupuestos de los Estados que se dedican a quitar dinero a unos para dárselo a otros y de paso quedarse ellos con una parte considerable, deben disminuir y ser equilibrados. El impuesto a aplicar a la riqueza acumulada ha de ser el 2,5%. El zakat.
5º Los mercados especulativos han de desaparecer. El dinero solo puede generar riqueza en la economía productiva.
6º Impulsar la creación de los awqaf. Un waqf se establece cuando su fundador o fundadores deciden que los beneficios de una propiedad, de una industria o de un negocio se destinen a sufragar los gastos de una institución benéfica, una mezquita, etc. En las sociedades musulmanas gran parte de los gastos sociales se satisfacen por el sistema de los awqaf. Un sistema que está fuera del control del Estado y de las injerencias políticas, y proporciona una base segura y estable para la sociedad.
Cuando consigamos que el sistema económico mundial logre estos objetivos tendremos un mundo más justo, seremos más libres, disminuirá el terrorismo y la producción de armamento, así mismo no necesitaremos tanta burocracia y tantos políticos, Los gobiernos, que actualmente son esas enormes maquinarias de recaudar impuestos, deben limitarse a entregar el dinero recaudado a los pobres y necesitados. Los gastos sociales, pensiones, sanidad, educación, etc deben ir pasando a la sociedad.
4º No debe haber impuestos a la actividad productiva, ni a los trabajadores ni al capital que se emplea en la economía productiva. Los enormes presupuestos de los Estados que se dedican a quitar dinero a unos para dárselo a otros y de paso quedarse ellos con una parte considerable, deben disminuir y ser equilibrados. El impuesto a aplicar a la riqueza acumulada ha de ser el 2,5%. El zakat.
5º Los mercados especulativos han de desaparecer. El dinero solo puede generar riqueza en la economía productiva.
6º Impulsar la creación de los awqaf. Un waqf se establece cuando su fundador o fundadores deciden que los beneficios de una propiedad, de una industria o de un negocio se destinen a sufragar los gastos de una institución benéfica, una mezquita, etc. En las sociedades musulmanas gran parte de los gastos sociales se satisfacen por el sistema de los awqaf. Un sistema que está fuera del control del Estado y de las injerencias políticas, y proporciona una base segura y estable para la sociedad.
Cuando consigamos que el sistema económico mundial logre estos objetivos tendremos un mundo más justo, seremos más libres, disminuirá el terrorismo y la producción de armamento, así mismo no necesitaremos tanta burocracia y tantos políticos, Los gobiernos, que actualmente son esas enormes maquinarias de recaudar impuestos, deben limitarse a entregar el dinero recaudado a los pobres y necesitados. Los gastos sociales, pensiones, sanidad, educación, etc deben ir pasando a la sociedad.
Para conseguir estos objetivos ha de haber una etapa de transición en donde las prioridades básicas son que el dinero siga llegando a las empresas y a las personas, y sobre todo atender las necesidades básicas de todos los habitantes del planeta.
Quiero terminar diciendo que, aunque muchas personas, en el mejor de los casos, piensen que todo esto es una utopía, hay en el mundo miles de millones de personas que saben que este es el modelo económico que está de acuerdo con el último mensaje enviado por el Creador al género humano. Es el mensaje del Islam. Y el mensaje es completo.
Esta nueva forma y práctica económica, sana y equitativa, no solo es posible sino que es el modelo por cuya implantación debemos luchar los casi 2000 millones de musulmanes del mundo. Es nuestra responsabilidad. No es una utopía porque sabemos que no hay poder ni fuerza excepto por Allah.
La haula wa la quata illa billah
Salam alaikum
Autor: Umar Farruq Gutiérrez, responsable del Zakat de la Comunidad Islámica en España.
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